Rêvasser à révolutionner
Rêvasser à la possibilité ultime d’une autre révolution,
Mais espérer n’est pas l’intention !
Je veux rêver éveillée, que tous ces pouvoirs tombent sans dominations,
Ni colonisations.
Je rêve toujours à ce qui se dit : « une utopie »,
Mais qui nous a fait revivre pleinement sans rêverie,
Sans doute que le rêve est trop grand, mais rien n’en barricade les possibilités,
Les rêves ne vont pas s’écrouler,
Ce qui s’écroule, c’est je l’espère, le capitalisme
Et tout son système raciste et sexiste.
Écroulez vous, vous qui ne vivez qu’argentés,
La planète ne s’en laissera pas conter, ni décomptée,
Au contraire, son écroulement programmé,
Peut être largement retardé…
Mais je crains de m’écrouler
Face à ce combat ou finir enfermée.
Que ferais-je alors, ainsi calfeutrée ?
Comment les prisonnièr.e.s survivent à ce séisme confiné ?
L’hygiène abandonnée,
Sans parloir, calfeutré.e.s, à l’abri de tous les regards.
Se dé-calfeutrer et c’est la peine assurée
Ou au moins pire, amendée
Ce phallocentrisme ne peut plus continuer,
Il n’aura pas nos peaux, c’est quasi juré !
S’y calfeutrer, c’est la mort assurée…
Atelier d’écriture féministe Langue de Lutte #UnLieuÀNous